Le lâcher prise
octobre 2022
Cette expression est devenue très à la mode.
J’aimerais vous partager la façon dont je la vis.
Lâcher prise : dans de nombreux cas, il y a quelque chose qui ne sonne pas juste. Dans l’esprit sociétal, familial, inconscient, cela implique comme une forme de léthargie. De non-action. C’est cela qui me semble erroné.
En musique, combien de fois entend-on « relâche tes épaules ! » lorsque celles-ci sont très tendues. La conséquence immédiate est une volonté inverse, et j’ai pu constater des effondrements au niveau du thorax et de nombreuses douleurs liées à ce relâchement.
Car il n’est pas question de relâchement. Mais de DETENTE. C’est très différent. La détente permet de garder une certaine tonicité, sans tension inutile. Elle est JUSTE.
On m’a donné cet exemple parlant cette nuit.
Une personne qui souhaite discerner.
Elle souhaite ne plus fonctionner avec le mental. Elle « lâche prise ».
SOMMEIL. Je ne fais rien, j’attends que cela se fasse en moi tout seul.
Sauf que…
Il existe une autre voie.
VEILLE. C’est très différent. Je reste présente. Mais en veille. Juste le minimum. Comme pour la détente. Dans les textes sacrés, il est d’ailleurs question régulièrement de Veilleurs, et de ne pas s’endormir. La veille implique la RESPONSABILITE. D’abord la responsabilité envers moi-même. Mais par extension la responsabilité par rapport aux autres et au monde (ce qui revient à dire la responsabilité par rapport à moi-même puisque nous sommes UN
).
Le Laisser-Etre est sans doute plus juste. Selon le niveau de cristallisation vécu.