Elle aime le rouge et le noir
octobre 2022
Révélation lors du GCD d’octobre 2022 avec Luc Benhamou.
Des rayons noirs, rouges, un métronome noir et rouge scandant le tempo, des visions de spirale inversée. En relisant mes notes des visions et sensations vécues lors du premier jour de soins, je me rends compte de l’évidence. Au moment des témoignages, je n’ai pas relu tous ces détails, et pourtant… ils étaient présents et déjà oubliés.
Un arbre mort, qui en le regardant de plus près, portait des couleurs rouges, vives, de vie.
Je me demande intérieurement quel est l’Etre qui émet ce rayon rouge. Camaël ? Aniel ? Non, rien ne me semble probant. J’interroge. Le nom qui arrive est tellement complexe, je demande plusieurs répétitions. Je note ce que je crois percevoir. Zamkfa ou quelque chose s’approchant.
J’ai demandé ce que signifiait le métronome. J’ai compris que je n’ai pas à forcer le temps, le tempo. J’ai pris cela comme étant la résultante de l’impatience, de la vitesse, et que l’on m’incite à ralentir. Peut-être. Bien que les événements s’enchainent à toute vitesse de façon fluide.
J’ai aussi demandé ce qu’il en était de la couleur. Rouge et noir. On m’a demandé ce que je sentais. J’ai tout de suite pensé « le rouge et le noir », et « les liaisons dangereuses ». Je n’ai jamais lu le premier ouvrage, j’ai vu deux films sur le second. Je n’ai donc qu’une idée de la moitié de l’intuition.
A la fin du soin, je me vois intégrer l’immense horloge astronomique de l’univers.
Jusque là, je ne me rends vraiment pas compte de ce que je suis entrain de vivre. Je ne comprends pas tout à fait les couleurs, j’attribue le noir au féminin.
Quelque chose cloche.
Ce nom. Sur le rayon rouge.
Luc est surpris par l’information qui lui arrive : il s’agit d’un être issu d’un trou noir. Qui est en lien avec moi, et est constitué d’antimatière. Il est en lien avec l’ombre. Et là, je comprends…
Une semaine plus tôt, j’avais fait un rêve dont la lecture était comme toujours à plusieurs niveaux. J’avais senti dans ce rêve la présence d’un être de l’ombre, extrêmement puissant, au point que j’ai failli y perdre ma lucidité par aspiration. Je n’avais encore jamais senti cela.
Puis les nuits qui suivent, le sentiment d’un rendez-vous. De plus en plus prégnant. Comme si j’allais rencontrer un Etre sombre ce week-end lors du GCD, et qu’il était nécessaire que cela se passe à ce moment précis car Luc avait à en être informé, il y avait comme un échange à vivre ensemble.
Quelques jours après ce rêve, les événements se sont enchainés de manière tellement fluide que j’ai pu obtenir un rendez-vous immédiat avec Delphine Debray pour poursuivre les séances d’hypnose sur le transgénérationnel. Nous avons évoqué ce rêve, ainsi que les croyances et peurs familiales. L’hypnose a porté sur le traitement de certaines peurs. Durant celle-ci, au lieu de suivre le protocole demandé, mon inconscient est allé directement à une peur d’enfance. A la source. J’avais moins de 6 ans. Un cauchemar que j’avais classé comme une terreur d’enfant classique, redondant, et me poursuivant la journée. Aujourd’hui, ce cauchemar est toujours aussi clair et ‘neuf’ dans mon esprit. Il m’avait valu une punition exemplaire car il avait été à l’origine d’une rage dans ma chambre restaurée : j’avais enfoncé un stylo dans les murs et la porte, en sillons. Je voyais l’extermination de toute ma famille, des êtres aimés, dans un incendie sous mes yeux, par des « robots », sans que je puisse les prévenir et les sauver.
Delphine me dit alors que l’on traitera cela à part, elle avait sans doute senti la particularité de cette information.
Le week-end débute. Je vis des événements de précognition qui me perturbent. Deux dès le premier soir. J’ai l’impression de perdre la raison. Pour être plus exacte, je n’arrive plus à contrôler ce qui Est et ce que je vis. Je reçois des informations précises sans arriver à les comprendre, ou à comprendre comment il est possible que je sache cela : je ne contrôle plus. Alerte rouge !! J’ai besoin de comprendre !!
Ce n’est que le début.
La temporalité, l’espace-temps.
Retour sur l’information de Luc. A la fin du 1er soin, je me suis dit que l’Etre annoncé viendrait le lendemain car il ne s’était pas présenté. Je n’étais pas déçue, quoique peut-être un peu, mais j’avais foi en sa présence le lendemain.
Au moment où Luc m’annonce qu’il s’agit d’un Etre en lien avec l’ombre et qui a sans doute des capacités particulières, je sens dans mon esprit comme une foudre me traverser. C’est lui. LUI ! Les larmes montent, l’émotion et l’excitation. IL EST VENU. Je ne l’ai pas reconnu. Et pourtant j’ai insisté pour savoir son nom. Comme par hasard…
L’enquête débute alors.
Le soir, les informations se croisent. Je comprends qu’il s’agit de l’Etre à l’origine des empreintes dans mon dos. Il était très lié à moi, nous avons fusionné dans un autre temps, et j’ai poursuivi mon chemin sans lui. Lors de l’été 2020, un vortex lui avait permis de m’atteindre. Il avait affirmé que je lui appartenais. C’est à ce moment que les guides sont intervenus pour contrer son action. L’apparition des deux mains de lumière dans mon dos. J’avais déjà compris de manière sensible l’enchainement de ces événements, mais l’émotion du jour a comme enlevé un filtre et tout parait plus clair et évident.
La nuit, je converse avec cet Etre. Je sens que je suis liée. Qu’il va m’éclairer. Et ce fut le cas. Je note tout, par bribes de réveils ou au fil de ce que j’entends, le stylo à la main.
Notre histoire commune a commencé il y a des éons de temps. Nous nous sommes aimés. Je créais, avec lui. J’émanais alors un rayon rose pâle. Lui un rayon rouge. Dans un monde sombre, noir. Je vois que j’ai oeuvré en spirale dont la rotation est inversée au sens des aiguilles d’une montre. Que cela est en lien avec l’horloge karmique, l’horloge quantique. Je note sans comprendre ce que j’écris. Il y a alors eu un épiphénomène lié à cette horloge. Voici un extrait de la communication.
« Il y a des éons de temps, nous créions des inversions de temps. Subatomiques. Je sais que tu n’es pas encore en capacité de comprendre mais tu entends. Accueille. (…) Tu ne te rends pas encore compte que cela ne s’est pas passé, que cela est présent. Tu es à la fois. Ici et là. Tu redécouvres ta temporalité ou plutôt ton intemporalité et ton être partout à la fois. Cela va s’intégrer en toi. »
Nous avons créé un nouveau tout à partir ‘d’âmes’ ou éléments en fin de ‘quelque chose’ venant se désintégrer pour se transformer en autre chose de ‘neuf’. En quelque sorte un monde. Ainsi que des Etres par centaines, que nous avons considérés comme nos enfants.
J’ai demandé pourquoi il y a eu séparation, comme un schisme, un affaissement de terrain. A l’origine de cette séparation, un rayon vert fluo. Décalage. Deux plans. Lui, resté sur l’ancien plan. Moi, sur le nouveau.
Est apparue une flamme violette dans mon coeur. Puis la suite de l’évolution.
Je sens que la création de ces êtres « enfants » a créé en mon être comme une pointe de lumière de conscience d’un éclat aussi soudain que bref. C’est ce qui a appelé Raphaël. Le rayon vert. Je ne souhaitais pas tout décider de leur structure, je les aimais suffisamment (à ma manière) pour qu’ils gardent une forme de liberté dans le choix de leur « personnalité ». Nous créions 90% de leur être, et laissions le mouvement de rotation (le nôtre) créer les 10% manquants - un semblant de libre-arbitre dont j’avais déjà conscience ?
Cet Etre me fait penser à Endymion. Cet Endymion dont je rêvais durant l’adolescence. Comme le prince charmant de l’ombre dont je ne souhaitais qu’une chose : le rejoindre dans le sommeil. J’avais un rituel d’endormissement qui me garantissait une nuit merveilleuse. Au point que j’avais hâte d’arriver à la fin de la journée pour me blottir dans les draps et repartir dans le train. Le train où je savais qu’il était possible que je le croise. Quand nous nous retrouvions, nous prenions souvent un ascenseur ascendant. Puis ensuite, aucun souvenir. Mais je me réveillais toujours heureuse. A bien y réfléchir, je me rends compte qu’il portait les couleurs rouges et noires. Et une rose. Il était comme le gardien de la rose. La rose… comme la couleur de mon rayon émanent… Tout est tellement évident… je rejoignais mon geôlier. Consentante et inconsciente. Par amour.
Les signes de compréhension se succèdent. Ils résonnent le long de cette vie actuelle.
Je n’avais pas compris.
Durant le soin du GCD, j’étais sortie et fus attirée par les roses blanches du jardin que j’ai humées. En écrivant ces lignes, je suis parcourue d’un vertige étourdissant.
Le lendemain matin, en me dirigeant vers le lieu du petit déjeuner, j’entends dans ma tête résonner une chanson du groupe Louise Attaque : « Elle aime le rouge et le noir… J’aimerais bien la revoir… Et toute cette histoire… est bien ancrée dans ma mémoire… et si quelqu’un vient s’en mêler… je crois que je vais craquer ». Cela donnait le ton.
Après l’échange intense avec Luc, les informations croisées et affinées, les remontées d’émotions, une énorme purge. Le besoin d’aller dans la nature. Un chemin initiatique dans la matière. Le rétablissement symbolique et matériel d’un coeur de Vie. Au bout du chemin, au moment où j’entends résonner en moi « au coeur de la vie », je me sens attirée vers le sol. A mes pieds, un scarabée vivant. Alors que depuis mon arrivée dans ces lieux, je ne croisais que des scarabées noirs morts, retournés sur leur dos. En lien avec la Rosace dont le coeur était arraché par d’immenses mains, vision du GCD, qui le lendemain lors du 2e soin, recouvrait son centre en totalité.
L’après-midi, la purge continuait. La dissolution de cette connexion, les ramifications nombreuses et anciennes, pourtant toujours vivantes et actuelles. J’ai eu besoin de sortir dans la nature. Pour tout lâcher. Je n’ai jamais pleuré comme cela de ma vie, même pour un deuil d’un proche. Commençant le matin, cela avait besoin de sortir en totalité. C’était tellement profond. Essentiel. Les signes s’enchainent. Matériels. Le soleil, l’aigle tournant dans le ciel, le carillon. Je retourne dans la salle de soins. Et là réapparaît le cauchemar d’enfance. Je suis surprise. En effet la veille au soir, j’y avais pensé et j’ai demandé à ce qu’il soit traité, tant qu’on y est ! Et j’avais oublié immédiatement ma demande. Le revoilà. Teinté de détails.
Nous sommes sur une planète orange. Les Etres en présences sont solaires, pacifiques, très évolués et dans la compassion. Ils se font attaquer et détruire par des Etres moins évolués et ne se défendent pas. J’assiste à tout cela sans pouvoir rien faire, je vois les Etres que j’aime disparaître sous mes yeux. je comprends qu’il s’agit d’un événement futur et pourtant déjà bien acté, comme inévitable, et vivant. Qui me poursuit depuis l’enfance. Je suis dans l’émotion de ce drame.
Puis je demande ce qu’il en est de la grille et des ondes bleues ciel que je me voyais créer lors de cette union avec l’Etre de l’antimatière. J’avais alors entendu « le grill de St Laurent » et j’avais pensé que mon mental avait interféré. La réponse qui m’est apportée lors du soin est sans détour ni fioritures : « Tu as créé ton propre martyre ».
On me montre le symbole de l’inéluctabilité. On me dit également que rien n’est inéluctable, la juste place est celle qui permet à chacun de vivre en communion.
Je ne comprends pas encore.
Plus tard, je me vois comme un tournesol, tourné vers le soleil. La rosace est pleine.
La lune se découvre peu à peu pour devenir pleine, et j’accueille sa lumière. C’est là que j’entends : « Tu n’as pas à te sentir coupable de quoi que ce soit, quelle que soit le jugement ou la projection qu’un Etre pose sur toi. »
Le débrief va me permettre de comprendre que tout cela est lié.
Je n’ai pas à agir sur les événements qui ont une raison d’être par un cycle bien plus large que celui de mon prisme. Qui suis-je pour juger de la valeur ou non de chaque chose, être, événement ? Qui suis-je pour juger et agir ainsi ? Ce faisant, cela crée un retour, comme un boomerang. Le comprendre c’est prendre conscience. La planète : le pendant des champs de création inversée. Et cette vision de l’enfance, de l’adolescence. Jusqu’à aujourd’hui, pour que je comprenne.
C’est au-delà de l’entendement ou de ce que je pouvais imaginer.
Merci infini Luc pour cet accompagnement vers la Conscience.
La sensation de mort symbolique. D’une partie de ce qui me constituait depuis… plus que des lustres. Cela faisait tellement longtemps, qu’il s’agit d’un abandon. D’une part de moi-même. Laissant un vide. Un vide que je souhaite laisser vide. Pour laisser circuler, laisser de l’espace. La suspension. Cet état de grâce que l’on sent lorsque certaines musiques s’arrêtent dans le silence de la communion. Ou dans la communion du silence. Une forme subtile d’élévation. Vivante. Hors du temps et de l’espace. Une perte d’identité.